À propos

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« Toute méthode est regrettable qui prétend faire boire le cheval qui n’a pas soif. Toute méthode est bonne qui ouvre l’appétit de savoir et aiguise le besoin puissant de travail. »

Les dits de Mathieu. Célestin Freinet (1949)

Professeur documentaliste en collège REP+, mon objectif est de partager des documents écrits par moi-même ou par d’autres, afin de proposer un questionnement, encourageant (je l’espère!) à enseigner dans le sens de la pédagogie développée par Célestin Freinet et ses héritier-e-s.

Tombé dedans quand j’étais petit, je souhaite aujourd’hui par ce blog, participer à mon échelle à penser, adapter, et développer la pédagogie Freinet à une réalité bien différente de celle des instits’ qui ont damé le terrain pendant près d’un siècle.

Cette démarche est fondamentalement politique.
Enseigner en Freinet, c’est pour moi faire le pari de la réussite (comme on le dit si bien dans les textes officiels), mais de tous les élèves. C’est une pédagogie populaire.

C’est considérer que les méthodes transmissives sont les fléaux de l’éducation car elles ne reconnaissent que les élèves déjà disponibles au langage scolaire et à la culture dominante. L’école est une machine à reproduction des inégalités sociales terrible et nous enseignants, portons notre part de responsabilité.

C’est affirmer que c’est par le travail que l’élève se développe, mais que ce travail ne peut être émancipateur à l’école que s’il prend place dans un système accueillant aussi l’enfant, avec ses expériences, ses connaissances et ses représentations. Sans reconnaissance des individus dans leur singularité et leur globalité, le travail scolaire ne peut conduire qu’à une normalisation des individus et à des logiques de troupeaux.

C’est être convaincu que c’est par la coopération et l’entraide que les individus s’épanouissent, et non par la compétition, la concurrence et les classements.

C’est vouloir laisser entrer la vie dans l’école.